mercredi 11 juillet 2012

Visite d'expo, Bruno Serralongue : photographie politique documentaire artistique.

Pour Bruno Serralongue, la photographie n'a de véritable place que disposée sur les cimaises, il n'a jamais travaillé pour la presse. Il questionne la notion de reportage et de photojournalisme. 

Pour le photographe, l'enjeu se situe dans une zone frontière de l'histoire, faite de deux choses : les faits, d'une part, les faits tels qu'ils sont perçus d'autre part. Et tous les éléments qui participent de la retranscription d'un événement sont du domaine de la représentation.
Depuis 1994, le photographe a travaillé sur 14 séries portant sur des événements connus partout dans le monde.
Il parle de son travail à l'occasion d'une visite guidée de l'Atelier des Forges pendant la semaine d'ouverture des Rencontres d'Arles.

Vidéo 1 :



Vidéo 2 :



Lien vers son site Web : www.brunoserralongue.com

mardi 10 juillet 2012

Arles : les enfants du génocide rwandais primés



Le photoreporter israélien Jonathan Torgovnik, 42 ans, a décroché lundi le prix Découverte 2012 des Rencontres d'Arles, pour son travail sur les enfants nés des viols lors du génocide rwandais, en 1994. Soutenu par la fondation Luma, ce prix est attribué par le vote du public professionnel, lors de la semaine d'ouverture.

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samedi 7 juillet 2012

Y A-T-IL UNE ÉCOLE FRANÇAISE ? 

Retour sur la table ronde du 6 juillet 2012. 

 

A l'école d'Arles, tout le monde peut postuler, il n'y a donc pas l'idée d'accueillir des étudiants qui seraient pressentis comme pouvant "faire école". L'ENSP n'est pas une académie, elle ne peut donc pas être comparée à l'école de Düsseldorf, souvent citée en référence. 
Si la transmission des professeurs passe souvent, pour l'élève, par la copie au modèle de l'enseignant, on s'en approche puis s'en éloigne. La question de l'identité d'une école d'art se construit après coup, le rayonnement des élèves qui en sortent y contribue pour beaucoup. 

L'école d'Arles présente cette année des travaux d'étudiants, sortis de longue date ou non, et veut témoigner d'une diversité. Cette diversité qui contrarierait la théorie d'une école qui formate ses étudiants, ne serait-elle pas justement ce qui définirait l'identité de l’École nationale supérieure de la photographie d'Arles ? 
 Christian Milovanoff, professeur de l'ENSP, reprend le contexte de création de l'école "il n'y a avait alors en France aucune école spécifiquement dédiée à la photographie, il a fallu tout inventer, et nous avons appris à apprendre en même temps que nous apprenions aux étudiants". 
Au fond, cette question de l'identité de l'école pourrait être liée à la mise en concurrence des établissements sur le plan international, même. Donc chaque école doit établir une "image de marque". Le débat d'aujourd'hui y participe aussi. 
Arnaud Claass, enseignant à l'école, ajoute "dès lors que l'identité devient une affaire de stratégie plutôt que d'une construction inconsciente, alors je m'inquiète. Parle-t-on d'une école française ou bien de l'ENSP ? Ce qui est demandé aux étudiants, c'est de penser l'image ou de produire une image pensée. Il ne faut pas penser après coup ce qu'on fait, l'acte de faire, le fait artistique, est déjà de penser."

Justement le monde anglo-saxon s'intéresse beaucoup à la manière dont la photographie est pensée en Français, une façon plus proche de la littérature.
Mais quelle est cette opposition sous-jacente entre photographie conceptuelle et photographie littéraire ? Faudrait-il opposer le sensible à l'analytique ?

LvN
Table ronde Rencontres d'Arles : Y a-t-il une école française ?

Daniel Challe parle de l'école d'Arles :




Son site Web : www.danielchalle.com

A Arles, sous les pavés antiques, la lune

A Arles, les plus célèbres artistes du moment semblent s'être donné rendez-vous pour faire... des pâtés de sable. Dans les immenses arènes, le monument antique qui est l'attraction de la ville, les touristes japonais ou espagnols venus  voir un amphithéâtre romain tombent nez à nez avec une étrange vision. Au centre de l'amphithéâtre romain, un gigantesque tas de sable occupe tout l'espace, sculpté avec application par des gens munis de pelles et de balais. Au fur et à mesure que la journée avance, des dunes apparaissent, voyagent, s'aplatissent. Un paysage lunaire qui n'est jamais le même se construit et se déconstruit sous les yeux des visiteurs hypnotisés.

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Visite d'expo, Olivier Metzger : "gala" serie smile forever/ model: Tanya Drouginska 2012.

Les images d'Olivier Metzger sont un mélange de la réalité du sujet photographié, et de la fiction à l'oeuvre dans ce travail. Une femme, ancienne mannequin qui interrompit son activité, souhaite revenir sous les feux de la rampe. Le photographe propose alors des mises en scène inspirées du cinéma, du roman photo, dont Tanya devient l'actrice par ses propres propositions.

Cette exposition tourne la page du fictionnel pour le photographe, qui travail en ce moment à des projets plus ancrés dans le réel.
Extrait de la visite dans l'exposition avec le photographe :


Son site Web : www.oliviermetzger.com

Boris Rogez parle de l’École nationale de la photographie :

 

 

Site Web : boris.rogez.free.fr